LE MYSTERE ROUGE

Chapitre 1 : Voyage à Ibiza.


« Florian à table ! »
Florian descendit manger à toute vitesse. Il dîna très vite puis remonta dans sa chambre.
Florian, jeune garçon de 12 ans, collégien vivant à Saint-Hippolite, est un très grand fan de Pokémon. Il possède plus de 10 000 cartes Pokémon et a aussi tous les jeux vidéo de toutes les consoles de cette saga. Il reste toujours blotti dans sa chambre à espérer rencontrer un VERITABLE Pokémon au moins une fois dans sa vie.
Le lendemain, lui et sa famille partirent en voyage à Ibiza avec un groupe de français. Ils étaient partis à 9h42 à bord du « Mysterious Ferry », un nom intriguant mais le bateau était d’un confort exceptionnel.
Soudain, 2h après le départ, Florian vit une grande île et s’écria : « On arrive ! ».
Le ferry s’étant arrêté, tous les passagers descendirent. Ces derniers, qui n’étaient pas bavards, ne s’étaient pas présentés durant la croisière. Ils partirent ensembles à la recherche d’un restaurant pour déjeuner. Ils trouvèrent un restaurant très original, un restaurant Pokémon, le « Poké-Ibiza ». La nourriture était très bonne et les voyageurs finirent par se présenter.
Sur une autre table, les enfants, dont Florian, se présentèrent eux aussi.
« Moi je m’appelle Florian, et vous ?
- Moi c’est Nicolas, répondit un petit garçon de 8 ans tout au plus.
- Moi c’est Michaël, dit un autre garçon qui ressemblait beaucoup à Florian.
- Et moi c’est Alexandra, termina une fille de 14 ans. »
En voyant cette fille, Florian était tout de suite tombé amoureux : taille de guêpe, brune
aux yeux bleu sombre, elle a tout pour plaire. C’est l’aînée du groupe.
Après ces présentations, ils se mirent tous à manger. Dès que le repas fut terminé, Florian proposa aux autres de jouer aux cartes Pokémon avec lui. Tous acceptèrent, hormis Alexandra, qui sortit tout de même dehors pour les regarder.
Et ils se mirent à jouer

Chapitre 2 : La fugue.


« Galeking, dracogriffe sur Hyporoi !cria Florian.
-Encore !râlèrent Nicolas et Michaël. »
Ces trois garçons étaient devenus de très bons amis. Ils continuèrent à jouer jusqu’au soir, quand Alexandra les interrompit :
« Aller on rentre ! »
Florian rangea ses cartes. Mais il fit tomber, comme par hasard, sa carte la plus puissante, Deoxys. Le vent se leva et la carte s’envola, tandis que le groupe de voyageurs rentrait dans un hôtel se coucher.
Vers 9h 30, les trois garçons regardaient, les parents se couchaient, et Alexandra dormait déjà. Lorsque les enfants s’endormirent, l’un d’eux, finalement, ne dormait pas. C’était Florian, qui avait vu sur la route une pancarte du nouveau film Pokémon qui passerait demain au cinéma. Il réfléchissait à ce qu’il pourrait faire pour convaincre ses parents et ceux de ses amis de les laisser regarder ce film qui parlerait de la guerre entre les oiseaux légendaires, les chiens légendaires, les trois Régi et les trois Cré. Et, pensant avoir trouvé une solution, il s’endormit.
Le lendemain matin, il se leva, dans l’espoir de réussir avec ses amis ce qu’il avait envisagé la veille. Mais, Florian se rendit vite compte qu’il était seul dans la pièce. Il paniqua et sortit de la chambre. Fausse alerte, ils sont tous dans le couloir.
« Mon père est malade, dit Nicolas à Florian. Je dois retourner en France.
- Oh, dommage ! répondit Florian. On ne se verra plus. Bon eh bien au revoir !
- Salut ! »
Et Florian regarda tristement Nicolas partir.
En suite, le groupe alla dans la ville explorer et chercher un guide qui pourrait leur faire visiter l’île d’Ibiza. Florian tenta sa chance :
« Maman, est-ce qu’on peut aller voir le dernier film de Pokémon au cinéma ?
- Quand on sera rentré chez nous, répondit sa mère.
- Mais c’est qu’aujourd’hui !insista Florian.
- On n’est pas venu pour ça !interpella son père. »
C’est sur, ses parents ne le laisseront pas le regarder, bien qu’il ait son propre argent de poche. Soudain, une idée lui vient à la tête : une fugue. Il en parla à Michaël, qui était d’accord, car il s’ennuierait seul. Mais Alexandra, qui avait tout entendu, risquerait de les en empêcher. Heureusement pour les deux futurs fugitifs, elle se joignit à eux.
Ils partirent lorsque les parents entrèrent dans un magasin de vêtements.
Alors que les « chercheurs de ciné » ne trouvaient pas leur objectif, ils entrèrent dans une petite rue pendant que la nuit tombait. Mais il y avait encore assez de lumière pour éclairer une chose qui les effraya : une ombre énorme sortie de nulle part

Chapitre 3 : Mauvaises retrouvailles



Ils levèrent les yeux, sauf Michaël déjà parti se cacher. Alexandra suivi de près le froussard après avoir vu à qui appartenait cette ombre. C’était un homme très grand, avec un chapeau, des gants et un blouson noirs. Ce dernier cachait son visage. Les deux fuyards observaient à distance ce qui se passait. Seul Florian, qui regardait l’inconnu dans les yeux, ne fuyait pas: mais il n’osait pas avancer non plus car il le connaissait. Il avait déjà vu cet homme pendant qu’il jouait dehors dans une rue comme celle-ci. Il s’était fait agresser par l’homme qui face à lui en ce moment. Ce dernier était très étrange, lorsqu’il avait laissé Florian tranquille, il s’était mis à briller et avait disparu.
Mais Florian sortit vite de ses mauvais souvenirs lorsque son «ennemi» se mit à flotter dans les airs.
«Mais qui es-tu ? demanda Florian. Et que fais-tu à Ibiza ?
-Tu le découvriras bien assez tôt, répondit-il. »
Et il s’envola très haut, jusqu’à ce que Florian ne puisse plus le voir.
Michaël n’était plus là ; il était parti chercher ses parents, qu’il ne trouvera malheureusement jamais. Alexandra, elle, revenait vers Florian. Quelques secondes plus tard, le ciel devint noir avec des points rouges qui descendaient vers la Terre. C’était une pluie de météorites, qui étaient de petite taille. Lorsque le déluge de météorites se calma, il y eu un tremblement de terre, puis Florian et Alexandra virent un groupe de personnes s’envoler et disparaître en poussière : c’était leurs parents, qui ne sont plus. Les deux enfants lâchèrent quelques larmes puis virent tout à coup dans les cieux un énorme cercle rouge qui aspira Michaël, et, avant de se refermer, eux aussi.
Le calme revint sur Terre, mais cela importe peu maintenant, car les deux jeunes gens ne sont plus dessus. Ils ont atteint un autre monde, où ils sont en train de regarder une pancarte où il y a marqué : «Doublonville, deux kilomètres».